Jumper – tome 1 :
Auteur : Steven Gould
Edition : Mango
Tome : 1/3
Date de parution : 1992
Pages : 404
Bonne lecture ✔
(lecture validé pour Mon Challenge 2016)
Résumé :
La vie n'a pas fait de cadeaux à David Rice. À 17 ans, il est coincé
dans l'Ohio avec un père alcoolique et violent, et n'est pas près
d'oublier le jour où sa mère les a quittés, quelques années auparavant.
Et puis un soir, à l'instant où son père s'apprête une nouvelle fois à
le frapper, David se retrouve brusquement téléporté dans la bibliothèque
de la ville... Choqué, mais bien décidé à prendre en main son destin,
il fuit la maison familiale pour New York. Seul désormais, David doit
apprendre à maîtriser le " jump ". Pour cambrioler une banque ou draguer
les filles, c'est génial Mais il comprend bientôt que son pouvoir
suscite la convoitise et que, face à cette menace, se téléporter peut
surtout lui sauver la vie...
Mon petit plus :
★ J’avais commencé ce livre j’avais
14ans mais je m’étais arrêté au chapitre 14 ou 16 il me semble car je devais le
rendre et ça faisait deux fois que je rallongeais mon emprunt. Et avec le temps
je ne l’ai jamais repris. J’ai mis beaucoup de temps à le trouver pour l’acheter.
D’ailleurs comme je ne le trouvais pas, je le commandais à Noël, mais plusieurs
fois sans succès, et puis une année j’ai eu le tome 1 et le tome 2 !
★ Il me semble que j’avais vu le
film avant, mais je crois que le film est l’adaptation du tome 3 qui à été
écrit spécialement pour le film d’ailleurs. Mais je ne suis pas sûr. Je reviens
au livre : dès le départ ça commence fort avec une scène ou un fils se
fait battre par son père… rien de réjouissant. L’auteur nous introduit tout de
suite dans l’ambiance du livre et nous dirige vers le premier Jump de David, le personnage principal.
★ On sait que ne se sera pas facile
pour le personnage, ayant une vie et une enfance marquée, le Jump va lui
permettre de se libérer et de voler de ses propres ailes. Mais cela va aussi
lui donner des ennuis. C’est se que je vois dans ce livre, les possibilités que
nous pouvons avoir si nous pouvions se téléporter. La possibilité de l’utiliser
en bien ou en mal. Le fais qu’on veuille exploiter cette performance, ce don.
Qu’il y aura toujours des personnes mal vaillantes, qu’il peut aussi créer de
gros problèmes si cette capacité arrivait entre les mains de personnes qui en feraient
un mauvais usage… L’auteur l’utilise de manière bien vaillante, voir héroïque. Mais sans trop en rajouter des tonnes. Il nous
questionne sur cette capacité : comment ça marche ? ou est-ce que j’irais ?
Mais surtout qu’est-ce que j’en ferais ?
★ Il montre aussi que ça peut-être
un poids. David qui est le seul Jumper, est écrasé par une certaines pression
qui se referme sur lui, traqué par des agents qui veulent l’exploiter, il ne
peu que fuir. C’est toujours difficile quand nous sommes le seul à être comme
ça, à pouvoir faire ça, quand on nous regarde d’une certaine manière… ce n’est pas
agréable. C’est se que l’auteur met aussi en avant. Nous tous humain avec des
idéaux différent qui prônons un idéal et rejetons se qui ne nous ressemble pas.
Je dirais que ce livre est d’actualité avec les attentas (car il y en a dans le
livre). Il met non seulement en avant
comment on peut se servir de cette capacité (donc de manière positive) mais son
impacte sur une personne, son impacte sociale, morale, psychique etc. Avec un
peu de réflexion ce n’est pas juste un livre qui parle de téléportassions avec
des actes héroïque, des fugue, des bagarres. Je pense que ça va plus loin.
★ Outre cet aspect, l’auteur nous
fait beaucoup voyager : Hawaii, Texas, Paris, la plage, le désert. Mais
pas seulement au niveau des paysages et des décors. Aussi sur le plan de la
pauvreté, du luxe, des contrastes sociaux, de la violence. Je pense pas que on peux appeler ça "voyager" mais bon. Il y a beaucoup de
violence : une agression dans la rue, un marri qui bat sa femme, des actes
terroristes, le viole, la vengeance. Est-ce que nous vivons dans la violence ?
Je pense que oui. C’est juste qu’elle ne
touche pas tout le monde de la même manière, que nous ne la vivions pas de la
même manière. La violence est présente tout au long du livre mais surtout à la
fin où il y a beaucoup d’acte violent répétitif. C’est un peu « barbant »
d’ailleurs pour finir, on sait jamais quand ça s’arrêtera. Mais c’est le reflet
du réel je pense : est-ce que la violence s’arrêtera un jour ? Je ne
pense pas.
★ J’ai bien aimé le personnage. Pour un jeune homme
de 17 ans il est assez mûr et réfléchis.
Il y une très grande sensibilité, il ne souhaite qu’avoir une vie normale,
vivre avec de l’amour, en donner et en recevoir, de pouvoir s’épanouir. Malheureusement
ce ne fut pas le cas pour ce personnage qui est aussi très « endommagé ».
Il souffre beaucoup, d’abandon, de certains traumatismes. Je vous rassure il y
a aussi de bon moment dans le livre !
★ J’ai bien aimé découvrir au fur
et à mesure la progression de la téléportassions. L’utiliser pour se sauver la vie, pour sauver
celle des autres. Comment ça marche, se qui se passe si j’emporte ça ou ça. Si
je peux me téléporter avec tel ou tel objet. Comment s’en servir et à quelle
fin ? Faire des vols de haute altitude avant de se téléporter à quelque
mètre du sol. De voyager, de lambiner en haut d’une montage ou de rocher. Aller
dans des endroits inaccessibles et jamais exploré. Pouvoir défier le
temps, ne mettre que trois seconde pour aller de tel endroit à tel endroit
alors que cela nécessiterais par exemple 6heures d’avion ?
★ Il y a pas mal d’action mais ne
dure pas tout le livre. Elle retombe pour laisser place à des passages plus
calme, mais elle reprend ensuite vers la fin. Il y a beaucoup d’informations
dans ce livre. C’est un roman très profond, que je conseil au curieux de téléportassions
bien-sûr. Et vous, que feriez vous si vous pouviez vous téléporter ?
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"C'est peut être parce que tu le ressens vraiment au fond de toi. J'ai une théorie à propos de cette phrase. On doit la dire tant qu'elle reste vraie, mais il ne faut pas la dire trop, sinon cela devient automatique, facile, et elle perd toute signification. ça ne peut pas être comme "Bonjour", ou "excuse-moi", ou "passe-moi le beurre, s'il te plait". Tu vois ?"
"C'était comme quand on a mal à une dent : toucher cette dent fait souffrir, mais on ne peut s'empêcher de la titiller avec la langue."
"Le quadrillage de rues et de parkings, et, par endroits, les
habitations éclairées me faisaient penser à des étoiles qui seraient tombées
sur la terre. Il était deux heures plus
tôt qu’à new York, par conséquent on pouvait encore apercevoir une vague
lumière à l’horizon, vers l’ouest, tandis que les étoiles brillaient juste
au-dessus, comme les lumières de la ville, en dessous."
"Je me demandai s’il reconnaitrait cette phrase bien connue
des fans de Star trek. J’aurais tout autant pu dire : « Scotty,
télé-portation ! »"
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