Coucou tout le monde ! J'espère que vous allez bien. Donc voilà il y a eu les résultats du concours du nouvelle qui était organisé par BrodyBooks (Clélia) autour du thème "La caméra". Alors le résultat devait arrivé fin Août-début septembre mais d'après se que j'ai compris, il y avait tellement de monde qui participait qu'ils ont réorganisés leurs mode d'évaluation et donc ça à pris plus de temps que prévu ! Vous pouvez retrouvez mon article de présentation du projet (ici). Je vous avais dit que je partagerais avec vous ma nouvelle une fois les résultat paru, donc c'est se que je fais. J'espère qu'elle vous plaira, n'hésitez pas à donner votre avis :)
Les derniers
bagages sont mis dans la voiture. Nos quatre amis ont quittés leur région
parisienne pour le grand air et ainsi profiter de l’occasion de partir sous
l’horizon. C’est Alice qui conduit en direction des Alpes, assise à ses côtés,
Julie qui a comme rôle le GPS. A l’arrière, la bande de copain, Emil, le frère
de Julie et Fred. Les voilà partis pour Samoëns. L’ambiance était euphorique
dans la voiture. Julie guidait Alice sur les autoroutes. Après quelque heure, la
bande d’amis se sont arrêtés sur une aire d’autoroutes pour manger et se
dégourdir les jambes. C’est au tour des
garçons de prendre le volant. Après six heures de routes, de nombreux péages et
quelques arrêts, la troupe d’amis arrivèrent à leur location : un petit
chalet au milieu des montagnes. Le groupe descendit de la voiture, ébahi par le
chalet et la vue du paysage qui les entoure.
-
C’est magnifique, dis Alice.
-
Peut-être mais on capte très mal, dis Julie en
tournant sur elle-même, son portable à la main.
Ils s’entraidèrent
pour descendre les bagages, puis Alice et Fred sont partis faire quelque course
dans la supérette du coin pendant que les deux autres amis se mettaient à
l’aise dans la maison.
-
Il faut qu’on organise le reste du séjour, ce
n’est pas le tout de gagner un stage de spéléologie et d’y aller mais il y a
pas que ça à voir, dis Emil.
-
On pourrait faire du Kayak, une randonné dans la
montagne, visiter le coin. On va bien trouver de quoi s’occuper pendant la
semaine, dis Julie.
-
Oui, sans oublier les bonnes soirées au coin du
feu, avec une petite bière et un air de guitare, dis Emil tout en mimant Fred
qui joue de cet instrument.
Ils ont
commencé à rire de son imitation, peu flatteuse de Fred.
Julie regardait
son frère et demanda :
-
Au faite c’est quel jour le stage ?
-
C’est après-demain il me semble, très tôt le
matin
Alice et Fred
sont revenus essoufflés dans la maison, les bras chargés de nourriture faisant
remarquer que les marches étaient raides et qu’un peu d’aide serait la
bienvenue. Après avoir préparé le dîner, les quatre amis décidèrent de faire du
Kayak le lendemain.
Alice et
Julie sont les premières levées. Elles avaient préparé le petit déjeuner pour
tout le monde, pendant que les garçons se réveillèrent chacun leur tour. La matinée
était vite passée, et les amis avaient pris soin de bien s’organiser. Fred et
Julie sont installés tous les deux dans un canoë et Alice et Emil dans un autre
sur Les Lacs Aux Dames. Cette activité leur permettait de profiter du plein air
et de passer du bon temps entre copains.
Ils se sont organiser des courses de rapidités, et ont essayés de se
faire chavirer les uns et les autres. Pour finir, une baignade c’est imposé à tout
le monde. Après être rentré et en fin de soirée, comme promis à Emil, un feu de
camp a été organisé avec des rafraichissements et de la musique en
accompagnement. Après une bonne nuit de sommeil, tout le monde s’est préparé
tôt pour le stage que Fred avait gagné dans une émission de radio. Il avait
chaleureusement invités ces amis à partager cette expérience avec lui pour une
découverte VIP. Les voilà donc qui partaient, pour une journée de spéléologie
dans le Gouffre Mirolda. Accompagné de deux encadrant Maurice et Gill, qui les
aidaient à mettre tout leur équipement. Maurice prit la parole :
-
Bien, vous êtes là pour un stage de découverte
privatisé. Vous avez tous un équipement spécifique et vous remarquerez que nous
avons tous un petit sac. Ce sac contient un petit marteau, des pitons, des
mousquetons, et plusieurs mètres de câble, ainsi qu’un talkie-walkie. Les lieux
sont sécuriser, marqués et Gill et moi-même sommes là pour vous encadrer. Dans
ce stage, l’enseignement se fait sous terre. Nous pourrons observer le milieu
souterrain, apprendre à utiliser le matériel technique et vous initier au
technique de progression dans les galeries. Y a-t-il des questions ?
-
Oui, est-ce que je peux accrocher ma caméra à mon casque,
demande Emil, ça ferais un chouette souvenir.
-
Oui bien sûr il n’y a pas de problème.
-
Allons-nous passer dans des siphons ?
demande Alice
-
Non, nous avons sélectionnés un parcourt sans
siphon.
L’ouverture
de la grotte était structurer par un amas de rocher et de végétation laissé à
l’abandon. Maurice ouvrit la marche. Après quelque minute, Julie demanda de
remonter.
-
Qu’est-ce qu’il y a ? demanda Emil
-
J’ai des tendances à la claustrophobie, je
pensais réussir à vaincre ma peur mais visiblement non, dis-t-elle dans un état
de panique.
Le groupe
s’arrêta.
-
Je vais te raccompagné en haut, dis Gill, je
vous rejoindrais après.
-
Tu n’auras qu’à rentrer au logement, ma caméra
enregistre directement sur l’ordinateur, tu pourras nous suivre et nous
entendre, en direct du canapé, dis Emil en plaisantant.
Julie s’excusa,
et remonta avec Gill. Tout le monde alluma sa lampe frontale et Emil en avait
profité pour allumer sa caméra. Petit à petit la lumière du jour s’affaiblissait,
les parois de la grotte devenaient plus humides et plus lisse. Gill rejoignit
le petit groupe, et confirma que Julie était bien partie et qu’elle reviendrait
les chercher à la fin du stage. Plus ils descendirent, plus il faisait froid et
sombre. Il était temps d’accrocher leur harnais de sécurité à la corde qui les
reliaient tous ensemble.
Pendant ce
temps, Julie était rentré au logement, déçus. Elle se prépara une boisson
chaude, puis s’assis dans le canapé pour observer, en direct, l’aventure de ces
amis. Ils étaient arrivés sur une petite plateforme qui permettait de voir un
paysage unique formé de stalactites et stalagmites, vraiment magnifique. Un son
de goutte d’eau s’écrasant contre les parois s’entendait dans les échos de la
cavité souterraine. Le petit groupe descendit en empruntant d’autre cordage. La
grotte était sculptée par l’eau, laissant quelque petit courant divaguer entre
les roches. Les voilà arrivés dans une cavité plus humide, plus sombre et donc
plus profonde que celles qu’ils avaient parcouru. Gill se plaça devant le petit
groupe.
-
Bien, nous avons devant nous un petit obstacle.
Il faut donc monter et passer de l’autre côté. Pour cela nous allons prendre
quelque piton, les enfoncer grâce au marteau et faire glisser nos mousquetons
sur la corde. Qui veut passer devant ?
Le groupe
d’amis mis à l’honneur Fred, celui-ci fit un signe de la main devant la caméra,
et suis les instructions données par Gill.
-
Tu t’en sors bien Fred, c’est pas mal. dis Gill.
Une fois de
l’autre côté, Gill explique qu’il faut faire une petite descente en rappel.
Maurice vérifia la solidité des prises. Il n’y a que quelque mètre à parcourir
au-dessus du vide. Gill s’engagea le premier.
-
C’est OK, cria-t-il une fois arrivé en
bas.
Alice est la
seconde. Elle regarde la caméra comme si c’était la dernière fois, Emil
s’approcha pour montrer à Julie qui, en voyant ce trou béant, était moyennement
rassuré pour ces amis. La descente commença, agrippé la corde, on n’entendait plus que les
chaussures rebondir sur les parois.
-
Attention j’arrive, cria Alice.
Suivit de
Fred, d’Emil et de Maurice qui fermais la descente. Mais voilà qu’un bruit
surgi de la fausse qui fit trembler la plateforme où ils se trouvaient. Toute
l’équipe s’adossa aux parois.
-
Qu’est-ce qui se passe ? demanda Emil
-
Dépêchons nous, dis Maurice en invitant l’équipe
à avancer.
-
C’est inhabituelle Maurice, dis Gill.
-
Je le sais bien.
Des bruits de
chauve sourit se fit entendre mais l’équipe resta calme et continua son chemin,
puisque les secousses avaient cessé. Arrivés dans une grande salle, leur lampe
frontale réveillait un monde sculpté dans l’obscurité, dans l’inconnue totale,
comme mort. Seul le bruit d’une chute d’eau venait troubler ce silence.
-
Nous allons passer près d’une chute, les parois
sont très glissante, faite donc très attention où vous mettez les pieds, cria
Maurice.
La troupe se
suivaient à la queue le-le, admirant au passage la chute souterraine sous laquelle
ils passaient. Mais de nouveau une secousse se fit ressentir, provoquant une
forte pression d’eau. Cette pression
avait provoqué un éboulement de roches sur le chemin de l’équipe. Des cris se
fit entendre, raisonnant dans la salle. Un rideau de poussière c’était dresser,
obstruant la vue.
Julie, avait
les yeux rivés sur son écran, le souffle coupé. Attendant de voir et d’entendre
ce qui se passait.
-
Tout le monde va bien ? Gill ? Appela
Maurice. Gill ?
-
Oui ça va, on s’en sort avec quelque égratignure
mais ça va, dis Emil.
La poussière
retomba petit à petit, et on pouvait voir plus clair. L’éboulement avait séparé
l’équipe en deux. Alice et Emil se précipitèrent près de l’amas de roches.
-
Maurice ? C’est Gill. Tu m’entends ?
-
Oui on t’entend Gill. Écoute on va essayer de
déplacer les roches, d’accord ?
-
Surtout pas ! Fred à la jambe coincé en
dessous de l’une d’elle, si vous toucher à quoi que ce soit, ça pourrait lui
retomber dessus.
-
Qu’est-ce que l’on fait ? Demanda Emil.
-
Julie, contacte les pompier et explique leur la
situation tu veux ? demanda Maurice à la caméra.
Aussitôt dit,
aussitôt fait. Julie se leva du canapé, pris son téléphone et appela les
pompiers.
-
Comment va Fred ? cria Maurice
-
Il est dans les vapes.
-
Alors qu’est-ce qu’on fait ? Mon ami est coincé
de l’autre côté et on ne fait rien ! Cria Emil.
- Du calme, dis Maurice. On ne peut pas faire
grand-chose, il faut qu’on sorte d’ici et la seule solution c’est de continuer.
Si ta sœur à bien appeler les pompiers, ils devraient réussir à les aider. Gill
branche ton talkie-walkie qu’on puisse rester en contact.
-
C’est fait, je reste avec Fred, tenez moi au
courant de votre progression !
Maurice,
Alice et Emil partirent en route. Gill remarqua que l’endroit était beaucoup
plus humide, dû à l’éboulement et qu’il faisait plus froid. Il fallait donc
mettre Fred au sec. Il décida de retirer quelque pierre autour de sa jambe.
C’est à ce moment qu’il reprit connaissance petit à petit.
-
Ah mon vieux ! Je te préfère conscient qu’inconscient. Je veux te mettre au sec mais pour ça il faut
que je te déplace et avec ta jambe sous la roche ce n’est pas facile.
-
Je ne sens plus mon pied.
-
Je suppose que c’est à cause de la
circulation du sang qui fonctionne mal, enfin j’espère que c’est ça. Attention
je vais retirer des pierres et ça risque d’être douloureux.
Gill retira
quelque pierre. Les gémissements de Fred retentirent dans la salle.
-
Bon à trois je vais te hisser hors de là,
d’accord ?
-
D’accord.
-
Un, deux, trois !
Gill extirpa
Fred des décombres, et l’installa dans un coin plus sec. Il l’avait recouvert
de sa veste, et profita de son état second pour regarder sa jambe. Elle était
dans un piteux état avec une fracture ouverte.
-
Fred, tu as une fracture ouverte. Je vais devoir
remettre ton os en place. Serre les dents à fond mon vieux !
Gill
s’exécuta, et un grand cri de douleur résonna. On pouvait apercevoir quelque
larme couler sur les joues de Fred.
-
Où sont les autres ?
-
Ils ont continués. Nous nous sommes coincés et en
attendant les secours on ne peut pas faire grand-chose.
Maurice,
Alice et Emil avançaient toujours dans les galeries. Julie elle était toujours dans le logement a
scruté les moindre faits et gestes de ces amis, se posant mille et une
question. Mais tout d’un coup l’image qu’elle percevait se brouilla, et le son
se coupa.
-
Emil ? Emil qu’est-ce qui se passe ?
Je ne vous entends plus !
Mais personne
n’allait lui répondre. Elle attrapa ces clefs de voitures et fila en direction
de l’entrée de la grotte, où elle se trouvait il y a quelque heure emportant
avec elle l’ordinateur.
Maurice,
Alice et Emil, étaient face à une petite fosse qu’ils devaient traversés.
Maurice passa en premier, puis Emil et ensuite Alice. Ils traversèrent
doucement et soigneusement, mais de nouvelles
secousses se firent ressentir. Alice glissa et lâcha la corde, mais celle qui
les rattachaient les uns et les autres a permis de la retenir. Mais avec la
vitesse, la hauteur, son poids et le balancement elle se fracassa la tête
contre les roches. On entendit alors un petit craquement.
-
Alice ? Hurla Emil. Alice Répond !
Mais Alice ne
répondais pas.
-
Emil il faut qu’on se dépêche de traverser, avec
les secousses et son poids on va avoir du mal à arriver de l’autre côté !
Avec cette
chute Maurice avait perdu son talkie-walkie. Ils se précipitèrent pour finir de
traverser, manquant parfois de glisser. Arriver de l’autre côté, ils étendirent
le corps d’Alice au sol. Maurice mis ses doigts au creux de son cou.
-
Je ne trouve pas de pouls !
-
Qu’est-ce que tu dis ?
-
Je ne trouve pas son pouls.
-
Ce n’est pas possible laisse-moi faire.
Emil poussa
Maurice et tenta de trouver le pouls d’Alice, puis de lui faire un massage
cardiaque.
-
Emil c’est fini, arrête.
-
Non !
-
Mais elle est morte ! Elle ne respire plus,
elle n’a plus de pouls. Elle a du se briser la nuque contre les rocher. Il y a
rien à faire.
Emil, avait
le visage en pleur couché sur le corps inerte d’Alice.
-
Il faut qu’on reprenne la marche, la sortie
n’est plus très loin. Elle doit être à vingt minutes d’ici.
-
Non ! Je ne laisserais pas son corps ici.
Emil pris le
corps d’Alice dans ses bras et la fit basculer sur ses épaules. Après avoir
marché quelque mètres, la lumière était de moins en moins opaque. Ils se
rapprochaient de la sortie. Faisant face à un mur, ils devaient l’escalader.
Maurice monta le premier, une fois en haut, il laissa tomber des sangles et des
cordes qu’Emil utilisa pour sangler le corps de sa défunte amie. Maurice
accrocha un piton au-dessus de lui, y passa une corde qu’Emil attacha au
corps. Maurice pu hisser Alice jusqu’à
lui. Après l’avoir récupéré, Emil monta le mur. Une fois en haut, la sortie
était bouchée par une accumulation de pierre, tombé pendant les secousses que
la lumière perçait à certains endroits. C’est à ce moment qu’ils ont entendu
les sirènes des pompiers.
-
Hey nous sommes là !
-
Par ici !
Des pompiers
s’approchèrent pour dégager les pierres et créer un passage. Julie était là
aussi à les attendre. Julie se jeta dans les bras d’Emil.
-
Je suis si contente de te retrouver ! J’ai
eu si peur, la communication avait coupé avec la caméra et puis… où est
Alice ?
Sa phrase
resta en suspens, lorsqu’elle vit son corps. Elle le fixait avec des yeux vide
et humide par les larmes. Un cri d’effroi sorti de sa bouche à ce moment-là.
Elle s’agrippa à Emil qui partageait sa peine. Maurice lui, ne laissait rien transparaitre,
il était triste mais aussi inquiet pour son ami et collègue. Il demanda à Emil
de lui donner son talkie-walkie. Il le régla sur la bonne fréquence et appela
Gill.
-
Gill ? Tu me reçois ?
-
Oui je te reçois.
-
Bien nous sommes sortis, les pompiers sont là je
pars avec eux pour les guider et venir vous chercher.
-
Ok d’accord, nous n’avons toujours pas bougé.
-
Gill ?
-
Oui ?
-
La jeune femme, Alice est décédé. Elle a glissé
sur les parois et avec le choque…
-
Je vais prévenir Fred.
Un long
silence se fit entendre.
-
J’arrive mon gars.
Voilà, j'espère que ça vous a plu, et je vous fait pleins de bisous et je vous dit à bientôt ! :)
Et mais c'est trop triste ! ^^ J'aime beaucoup la chute et l'histoire aussi d'ailleurs ;)
RépondreSupprimerVictoire3
Ah oui c'est une histoire "catastrophe" ^^
SupprimerÇa me fait plaisir qu'elle ta plu :p
Bisous ma belle ! :)